jeudi 11 février 2010

L'industrie agro-alimentaire surf sur la vague des alicaments...

Les alicaments fond le bonheur des grandes marques agro-alimentaire!


cg47.org

Face à un marché qui n'augmente pas voir qui diminue, les industriels de l'agro-alimentaire cherchent à créer de la valeur ajouté. Notamment en surfant sur la préoccupations montante des consommateurs, la santé. Qui est une valeur de plus en plus fortement reliée à l'alimentation. Alors les grandes marques de produits alimentaires utilisent et développent l'aspect santé pour se distinguer des produits de marques de distributeurs, des produits de premier prix et des discountes. Qui proposent des produits de qualité quasi similaire et souvent moins chers. Le concept des alicaments est donc une aubaine pour les grandes marques. Ils leurs permettent de se différencier des produits standards et de maintenir des prix élevés.

Prenons l'exemple de Nestlé, les marges dégagées sur les produits standards sont de 12,9%, sur les alicaments elles sont de 19%. La croissance stagne à 1 ou 2% par ans pour l'ensemble des produits, contre plus de 8% pour les alicaments (estimation LSA 2006)

Les grandes marques ont donc tout intérêt à poursuivre le développement des alicaments!




L'industrie agro-alimentaire profite du flou entre aliments et médicaments

avocat-esquerre.com

Aujourd'hui de plus en plus d'aliments sont vendus avec des promesses du type de celles que nous connaissons déjà, dans le domaine des cosmétiques ou des compléments alimentaires. Les alicaments sont donc à la frontière entre aliments (nourrir) et médicaments (soigner). Tant que l'alicament ne dépasse pas les effets qu'une denrée alimentaire peut avoir, quant elle est absorbée en quantité normal, on ne peut pas l'appeler médicament. Mais nous voyons bien que cette définition est "flou". De plus si l'alicament n'est pas un médicament il est alors considéré comme un aliment. Ils relèvent donc de la réglementation sur les aliments courants. Pour la réglementation alicament égale aliments. Il n'y a donc pas d'exigence sur le niveau minimum de démonstration scientifique du bénéfice mis en avant par le fabriquant. Ceci étant dangereux (publicité plus ou moins proche de la réalité). Les industrielles profites de tous se flou juridique pour vendre des produits avec un argument médicales sans niveau minimum de démonstration.
La seul solution viable serai de créer une nouvelle catégorie, en plus des aliments, médicaments, et cosmétique, avec des exigences propres aux alicaments.

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